Aurora Cold Plasma Sterilisation
aqsaniit plasma froid de stérilisation

Le plasma pour la stérilisation à l’hôpital

La stérilisation des dispositifs médicaux réutilisables vise à procurer au patient la plus grande sécurité sanitaire lors de son séjour dans un centre de soins : hôpital, cabinet médical, clinique, etc.

La technologie de stérilisation au plasma Aurora constitue à cet égard un progrès notable pour améliorer la sécurité sanitaire.

 

Lutter contre les infections nosocomiales avec la stérilisation

Les opérations de stérilisation occupent une place de choix dans la lutte d’un établissement de santé contre les infections nosocomiales. En effet, par sa destination un établissement de soins concentre les occasions de transmettre à un patient une maladie infectieuse dont il n’était pas atteint à son arrivée.

Elle peut être acquise soit par le contact avec un autre patient, soit par une auto-contamination lors d’un acte médical.

L’infection nosocomiale transmise d’un patient à l’autre est celle qu’Aurora prévient, dans le cas où ces patients partagent un même dispositif médical à tour de rôle.

Les bonnes pratiques de la pharmacie hospitalière, sous la responsabilité d’un praticien chargé de la stérilisation, donnent les indications pour retraiter convenablement un dispositif médical réutilisable jusqu’à son application sur un patient.

Le mode de stérilisation le plus ancien et le plus courant dans les centres de soins est l’autoclave.

La stérilisation par autoclave consiste à exposer un dispositif médical à de la vapeur d’eau saturée pendant 18 minutes à 134°C sous 2 bars de pression.

Le cycle de retraitement d’un dispositif à stériliser

Bien sûr le cycle complet de retraitement comprend d’autres étapes avant et après le passage à l’autoclave.

Le dispositif médical est contrôlé et démonté. Puis il subit plusieurs phases de nettoyage, superficiel d’abord (décontamination), puis plus poussé (désinfection), selon sa nature et sa complexité. Il passe en laveur automatique. Il peut aussi subir un nettoyage manuel quand sa forme rend le lavage mécanisé insuffisant. On ajoute une étape de désinfection liquide afin de réduire la charge microbienne. Le dispositif est alors séché.

Après cette phase le dispositif est à nouveau contrôlé, remonté et placé dans un système de barrière stérile, c’est-à-dire un emballage idoine qui maintienne l’état stérile jusqu’à sa mise en œuvre dans l’acte de soin.

C’est alors qu’il est placé – emballé- dans le stérilisateur. Si la composition le permet, ce sera le plus souvent l’autoclave.

Après passage à l’autoclave, le dispositif est stocké puis expédié au service médical auquel il appartient.

Mais que se passe-t-il si le dispositif est composé de matériaux qui ne supportent pas une température aussi élevée que 134°C ?

La stérilisation basse température aujourd’hui

Jusqu’à aujourd’hui, le centre de soins ne dispose que de deux solutions : la stérilisation basse température (SBT) au peroxyde d’hydrogène vaporisé (VHP), ou bien la simple désinfection de haut niveau.

La stérilisation à l’H2O2 vaporisé (VHP) est apparue dans les années 90. Elle a constitué un véritable progrès en stérilisation, en rendant la SBT accessible avec une bonne sécurité à l’hôpital. Pour la première fois des dispositifs comme des câbles, des optiques ou des endoscopes ont pu être stérilisés. Elle a souvent accompagné l’acquisition de robots chirurgicaux dont certains bras ne pouvaient être que stérilisés au VHP.

Aurora Cold Plasma Sterilisation

Les limites de la stérilisation au peroxyde d’hydrogène

Cependant le VHP connaît des limites aux yeux des professionnels de la stérilisation. D’abord il n’est pas compatible avec certains matériaux très courants à l’hôpital, comme le papier et la cellulose. Ensuite le procédé VHP ne peut pénétrer des lumières étroites (1mm de diamètre) au-delà de 89cm. Cette dernière caractéristique réduit son usage aux endoscopes les plus courts, comme les bronchoscopes ou les cystoscopes. En somme il ne peut traiter qu’un quart du parc des endoscopes communément présents dans un hôpital.

Le peroxyde d’hydrogène est un composé chimique nocif pour les muqueuses. Il présente donc un danger pour le personnel de stérilisation s’il est mal éliminé lors d’un cycle. Les praticiens rapportent aussi qu’il endommage les polymères et colles présents sur certains dispositifs médicaux.

Un dernier aspect du VHP préoccupe les professionnels de la stérilisation : l’homogénéité du procédé. Des études ont mis au jour un phénomène de condensation du peroxyde d’hydrogène à la surface des dispositifs médicaux, ce qui rend l’effet germicide de l’agent stérilisant en question inopérant aux emplacements de condensation. Un tel point posera forcément des questions réglementaires lors du nouveau certificat de marquage CE que ces appareils devront obtenir dans le cadre du nouveau règlement européen MDR 2017/45.

stérilisation à froid
Dispositif médical stérilisation
Aurora Cold Plasma Sterilisation

Le plasma Aurora pour la stérilisation hospitalière

C’est là que la technologie Aurora de stérilisation au plasma froid apporte une rupture. Le plasma Aurora est obtenu par injection d’oxygène gazeux à très basse pression, de façon continue tout au long du cycle de stérilisation.

Le vide secondaire obtenu dans la première phase du cycle permet de purger le dispositif de tout liquide résiduel. L’eau gelée est même sublimée dans un pareil vide.

Une fois le vide désiré atteint, le gaz O2 qui est injecté dans le sac de stérilisation Aurora pénètre dans toutes les parties du dispositif par phénomène d’équilibrage de pression.

Quand il prend la forme du plasma, il va donc agir sur tous les endroits du dispositif qu’il baigne. C’est la raison de sa capacité unique à pénétrer les formes les plus complexes.

À la fin du cycle de stérilisation, dès que la source électromagnétique (radiofréquence) est coupée, le plasma disparaît, et il ne reste plus que de l’oxygène gazeux, qui est évacué par la pompe du stérilisateur Aqsaniit. Aucun résidu nocif n’est plus présent.

Le personnel peut alors sortir le dispositif emballé dans son sac de stérilisation au plasma et le stocker jusqu’à son emploi sur le patient.