Aurora, spécialiste de la stérilisation à froid
Aurora est une entreprise normande, fondée en 2019 par Jan Laarman et Thomas Parias, deux entrepreneurs passionnés par l’innovation dans le domaine de la santé.
Son objectif est de devenir un acteur majeur dans le domaine de la stérilisation, soutenu par des investisseurs, des actionnaires et des partenaires engagés.
Qu’est-ce que la stérilisation au plasma froid ?
Aurora Cold Plasma Sterilisation fabrique des stérilisateurs de dispositifs médicaux qui emploient un plasma froid comme unique agent stérilisant.
Il est indispensable de stériliser tous les dispositifs médicaux invasifs, c’est-à-dire qui entrent en contact avec l’intérieur du corps humain, soit par un orifice naturel, soit par un acte chirurgical. Ainsi le praticien assure la sécurité sanitaire du patient en évitant un nouveau risque d’infection.
On dit qu’un dispositif médical est stérile quand il existe moins d’une chance sur un million (une probabilité de 0,000001) de trouver ce dispositif contaminé avec des microorganismes pathogènes (virus, bactéries ou spores). On parle de Niveau d’Assurance de Stérilité (NAS). Aurora atteint le NAS en une heure sur tous types de microorganismes.
Cet état stérile doit être maintenu par un emballage, appelé Système de Barrière Stérile (SBS). Chaque technologie de stérilisation a son SBS. Aurora propose des sacs de stérilisation adaptés à la stérilisation au plasma froid.
Ces sacs ont une conception toute particulière permettant de créer un plasma autour du dispositif médical. Ils sont dotés d’une fermeture aisée et une ouverture respectant les bonnes pratiques hospitalières. Ils sont à usage unique pour des raisons réglementaires.
- La chaleur humide, qui consiste à exposer un dispositif à de la vapeur d’eau à 134°C sous forte pression (2 bar) ;
- Les produits chimiques à basse température (50-60°C) : oxyde d’éthylène, peroxyde d’hydrogène ;
- Les rayons ionisants à température ambiante : rayons gamma, beta, X ;
- Le plasma de gaz de l’air à très basse température (30-40°C) : Aurora est la seule technologie existante dans le monde capable de stériliser au plasma.
Le plasma est parfois désigné comme le « quatrième état » de la matière. Cette désignation est abusive car le plasma n’est pas un état stable. On obtient un plasma en ionisant un gaz, c’est-à-dire en transformant les molécules d’un gaz en ions. On y parvient en plaçant les molécules de ce gaz dans un champ magnétique. Le plasma Aurora utilise des ondes radio.
Il existe des plasmas chauds (les éclairs, les torches à souder, le soleil) et des plasmas froids (les aurores boréales, les tubes à néon, le plasma Aurora). La température du plasma dépend de la pression du gaz et de la puissance de la source électromagnétique.
Le plasma Aurora est un plasma froid car il est obtenu en combinant un vide très poussé et une puissance radio réduite. Une température basse (entre 30 et 40°C) protège les dispositifs médicaux qui contiennent des composants fragiles.
Aurora ionise des gaz de l’air (oxygène, azote, argon), seuls ou combinés. Par exemple, sous la forme plasma, les molécules de dioxygène (O2) se dissocient, générant des anions et des cations d’oxygène, des électrons, des UV et de la lumière visible. Ces particules très réactives ont des durées de vie plus ou moins brève. Elles forment une « soupe » dans laquelle baigne le dispositif médical à stériliser.
Les espèces réactives créées dans un plasma Aurora sont en déséquilibre électronique : elles cherchent à se débarrasser des électrons superflus, ou à capter les électrons qui leur manquent.
Elles le font en réagissant avec les molécules du milieu où elles circulent. Les molécules qui réagissent le plus facilement sont les molécules qui composent les microorganismes qu’on cherche à inactiver.
Les ions du plasma vont décomposer les parois des spores ou des bactéries, ou les protéines des virus. Le cytoplasme du microorganisme se trouve alors exposé au vide. Les UV du plasma achèvent le travail en dégradant l’ADN. Ainsi meurt l’organisme pathogène.
Après traitement, le microscope électronique laisse voir des petites saucisses (les bactéries) explosées en leur milieu, ou bien simplement l’ombre de la bactérie qui a été entièrement grignotée par le plasma.